mardi 6 mai 2014

THe CLasH, tHe RiSe aND tHe FaLL

Le Clash n'en finit pas de mourir. A moins que ce ne soit nous qui n'en finissons pas de refuser qu'il meurt ? 7red nous en cause, encore et toujours, Clash en livre, Clash en coffret, Clash en dvd mais encore jamais en paquet de lessive. Ou alors presque pas. Ou alors on veut pas le savoir. Parce que Clash, qu'on en ait ras la casquette ou qu'on se lève avec The call up à l'esprit, reste envers et contre tout un lien. Un truc perso qu'on partage avec les amis, quitte à devenir ami pour le partager. Clash file des coups de pieds au derche, Clash fait qu'on crée un blog. Et qu'on s’aperçoit dix piges après qu'il a changé notre vie. Alors, oui, 7red cause de Clash. Ici et maintenant.



 
The Rise & Fall of the Clash, récemment sorti, et au moins déjà vu deux fois. Comment le plus grand groupe de Rock du monde interplanétaire de tous les temps s’est prit les pieds dans l’tapis, vautré comme une merde. Passant d’un splendide groupe de musiciens avec des idées à un groupuscule politico idéaliste avec un peu, si peu, de musique. 
This is Joe Public Speaking

A quel point aujourd’hui tout ça peux paraître ridicule, désuet, et c’est pourtant bien  s’qu’on allait chercher dans nos concerts, la parole, et une grosse masse de volume sonore.
C’est bien cette parole qui, pour certains en tout cas, nous a tenue loin de certaines conneries, de la dope aux extrémismes de tout poil et autres merdes qui faisaient parties de l’entourage.
C’est bien cette parole qui nous tenait debout quand, à trente milles, on pipait nib aux histoires de football ou cylindrée d’mobilettes, de flingues. Cette parole qui parlait de not’ réalité, pas la vie d’château, pas forcément Germinal non plus non, juste notre vie.



Apprendre comme ça en 90 minutes et à 8 €uros cinquante que Joe Strummer était un gros naïf, que not’ groupe favori avait des penchants pour l’alcool et la fumette, pfuiii… C’est souvent comme ça qu’on les a approchés, une ou deux bières ou un spliff à la main. Apprendre que derrière le groupe y’avait d’la manipulation, du pas franc, la seule chose qu’a jamais compté était bien la sincérité des gars, et là d’ssus y’a jamais eu de mensonge. Les groupes « bande de potes » n’ont jamais rien amenés d’aut’ à l’histoire que des montagne de verre à la consigne !

"L'art ne peut pas changer le monde mais il peut donner la conscience à chacun de la nécessité de le changer", c’est pas d’moi j’l’ai lu.



Si le Rock’n’Roll est une expression artistique, le Punk Rock lui reste bien  emprunt de politique, petit p, mais polititrick quand même, le Clash en était l’exemple et bien sûr on peut regretter, voir trouver grotesque, qu’pour un groupe de musique, prendre autant d’largesses d’opinions, pas toujours assumés, de positions « politiques » vite réduites au ridicule mais c’est bien ces mêmes positions et autres largesses qui nous ont appris qu’il y avait d’autres options de vie que la fatalité, se « sortir les doigts », ouvrir les yeux sur le monde, ouvrir les oreilles sur les musiques, offert des double ou triple albums au prix d’un seul et ouvert la porte du bus, en avant pour la virée des grands ducs, aux frais d’la couronne, toutes la nuit.
Le Rock était alors encore une révolution, en marche, avec ses leaders et ses financiers et ouais, les mecs alors sur la ligne de front, sous les projos, n’en avais pas plus dans les poches que nous, et si c’était Monsieur Zermati qui siglait les consos en 81, c’était pas que dû au problème de conversion d’la monnaie.
Le groupe n’avait rien, mais donnait tout.
 



J’aimerai pouvoir en dire autant aujourd’hui.
J’en entend d’un coté chanter que leurs pompes sont dans l’même état que l’miséreux au coin d’la rue, « ah ouais ! »
Je suis sûr que d’autres, jusqu’à la dernière minute vont courir et raquer à prix d’or pour avoir une place pour le concert Décennal des Rolling Stones.
Peuvent pas jouer, eux aussi, la résidence durant une semaine ?
Ainsi permettre aux gens qui les aimes de venir les voir dans des conditions correctes, tant au niveau du porte money que d’la salle.
On peut encore et toujours reprocher au Clash une montagne de conneries mais jamais sa sincérité, du moins jusqu’à l’éviction de son personnel.
Ce qui a suivi n’était que le délire d’un manager mais là non plus rien de neuf sous l’soleil, les Pistols n’étaient-ils pas une projection des délires et fantasmes d’un Mc Laren ?
On leur en fait pas un procès.





Tourner le dos à ses potes, c’est bien la seule chose qui blesse, comment des types aussi gentils, parce que c’était quand même des types sacrément gentils, ont pu êt’ aussi cons, comme quoi.
Telle une machine, laisser sur la touche les blessés, jeter ces pièces « défectueuses », ridicule ouais. Triste aussi et là d’ssus je trouve ce doc plutôt intéressant. On s’est souvent gaussé de ces trois pauv’ lascars, embarqués dans un bateau sans boussole, un peu sans but et surtout hyper mal barrés.





La Nouvelle Entreprise, nouvelle ère, le Clash Mark II comme on dit si délicat’ment aujourd’hui n’était qu’une mascarade, j’ai quand même payé mes 80 francs pour aller les voir à Ballard et passé l’reste de la semaine à m’demander c’est quel groupe que j’suis allé voir ?
Une copie d’Exploited, qui pour le coup qui mériterait son nom.

Pas celui qui m’avait fait transpirer une semaine à Mogador, encore moins celui vu à Londres l’été 82, unique concert vécu chez eux, sur leur sol, sur leur territoire, la quintuple gifle, du vrai, loin de ces concerts vu par chez nous pour un public conquit, avec toute la panoplie du Rocker Punkifié. Là pour le coup c’était les potes, les gars avec qui ils faisaient un billard entre deux pintes après les répètes, les potes du quartier, ceux qui l’ont vécu, casquette vissée sur le bulbe, lascars du Corner Street. Pour quelqu’un qui n’est pas fan des uniformes, le pied, viens comme t’es !
Du coup, cette prolongation, avec des joueurs remplaçants, tout bien habillés pour une représentation, ça sonnait tell’ment faux.



Give ‘em enough Rope

Étaient-ils de mauvais musiciens, on en saura jamais rien, mais eux comme ceux virés avant étaient tous des êt’ humains, avec le respect dû à ce rang.
Même si leur déclarations n’ont rien de fracassantes, elles proviennent malgré tout de types dont on s’est salement fichus, qu’on a ouvertement pris pour des cons et laissés là, à leur tour, consommables, consommés. Perso je les trouves touchant, n’importe qui aurait sans doute donné ce qu’il a de plus précieux pour être là et ils n’ont servi que d’alibi pour conclure une histoire, et même pas la leur.
La face cachée. Derrière nos musiciens aux belles idées généreuses se terrait une vermine, vermine sans qui rien ne serait peut-êt’ jamais arrivé, mais pour le coup rien du tout, même pas un premier album et le groupe qui va avec, et ça c’était déjà là depuis l’début. Le Punk Rock n’était que l’idée de plus vieux qui n’avaient pas assouvis leur crise de l’adolescence, et une vitrine pour vendre des sapes, rien qu’ça.


Aucun regret, perso ça reste ma plus belle tranche d’histoire, ça a duré ce que ça devait duré, m’en a donné plus que j’pouvais en recevoir. Musical’ment s’qui a dû s’faire de plus intéressant depuis l’début du Rock’n’Roll, humain’ment, pas mal non plus, considérer les individus comme une richesse et si j’ai des regrets sur la façon dont certaines choses ont finies, dont le groupe, là aussi y’a comme une leçon à en tirer, tu tourne pas l’dos à tes potes, à c’que tu aimes ou prétends aimer. Aucune putain d’ligne de pensée ou de conduite ne peut valoir plus cher que tes potes. 84, ça n’est qu’un 8 et 4, pour moi la fin des haricots, peut-êt’ de la niaiserie. Le Rock devenait alternatif, choisis ton camp et une idée et bien sûr tout c’qui existait avant c’était qu’des cons, voir pire. J’étais là avant !



Je n’ai jamais cru que ma vie allait changer avec un disque, une idée ou avec un vote, tu vas élire un maire, un individu et au bout du compte on te change des ministres, rien de ce qu’on voit ou fait n’a pas de contrepartie. Celle de musiciens, devenus pro, reste de faire grossir leur manag’ment et leur maison d’disque. C’était déjà ça pour Elvis comme pour Gilbert Bécaud et la machin’rie qui est derrière n’a rien à foutre de quelconques idées généreuses, gauchisantes ou complèt’ment marxistes, c’est que du bizness.
La preuve est là qu’on peut devenir gros, passer en quelques années de son Garage à des stades, sans pour autant perdre son âme ou se moquer du public. Ce n’est pas tant le groupe qui a changé. Ici en Europe, on aimait notre groupe de Rock avec des idées, des engagements et beaucoup de musique mais le bizness c’était chez les ricains et là bas, Clash ou Van Halen, tant qu’ça remplit des stades… 



La seule vérité c’est que tout l’monde ne s’accomode pas du succès, et ce qui va avec.
Oui je pense que le groupe a bien fait de pousser toujours plus loin, sortir le Rock de 77 des clubs de seconde zone et de toute cette imagerie Punk, vous vous trimbalez encore avec des zips et des clous ?
Reste le problème de la célébrité, si Jonesy a toujours été un Rockeur, Joe a toujours été Roots Rebel, c’est ce qui a fait l’histoire.

Tout ceux qui l’ont connu, vécu, le savent, jamais le groupe n’est passé devant ni le public, ni même personne dans la rue, la tête haute t’existes pas, encore aujourd’hui les gars restent tout à fait abordables, chaleureux et en fait sans grande manière, Joe en faisait tout autant et c’est pas qu’une image.
Tous les groupes se doivent d’êt’ à la hauteur de la sincérité du Clash, par c’que le groupe à prouvé qu’on pouvait réussir et êt’ intègre, proche du public, humain.
Without People you’re Nothing.




Le seul truc de vrai là d’dans, c’est l’être humain, avec toute sa connerie, son cœur et tant qu’y’en a, c’est qu’y’a de la vie et c’est bien pour ça, que trente ans après, le Clash reste bien le seul groupe qui compte, et au chiotte le côté sombre.

7red

24 commentaires:

  1. Voilà un très bon sujet, engagé et généreux, comme les Clash. Bravo pour cette franchise dans le commentaire, c'est réjouissant.
    Mais, Bon sang de bois - j'adore cette expression ;-) - il faut se relire ou faire relire avant de mettre en ligne !
    Certes la perfection n'est pas de ce monde ; ceci dit, éviter les fautes d'orthographe, de grammaire ou de conjugaison, c'est mieux, non ? Je dis cela en toute amitié, justement parce que j'aime ce blog. Allez, on s'y met, ok ?

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    1. Des fautes des fautes m'sieur Amok comme tu y vas, bon j'dis pas, p't'êt' quelques unes, mais qu'est c'que j'y peux ?!
      D'abord, en toute honnêt'té j'les vois pas toutes et y'a pas mal de règles (donc un truc qand même un peu à la con) que je ne connais même pas et dont je me contrefous. La beauté de l'écriture je la trouve dans les textes de Brassens, Desproges et même si je le voulais très fort je ne serais même pas l'ombre de leurs ombres.
      Je fais du coup plus dans le spontané, même si je relis, si. Et puis les fautes et erreurs diverses font parties du type.
      Faut faire gaffe à vouloir effacer c'qui gêne, y'a eu un jour un chanteur comme ça, il a voulu se séparer de ceux qui le gênaient, Ben y s'est privé d'un ami pendant vingt ans et encore bien plus de choses ... !! ;-)
      7red

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    2. Le "7red" est une prose qui se lit avec les tripes. Elle a sa propre hortaugraffe.
      Il faut faire un minimum d'efforts pour la lire et, comme disait l'aut', "le goût de l'effort" fout le camp
      (comme la poésie, Villon !).
      Si on n'a pas envie, on peut passer son chemin sans critiquer ...

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  2. Putain, enfin ! Enfin un documentaire qui cause vrai, qui ose dire les choses et non pas rassembler un ramassis de babas pour cirer les pompes à Joe Strummer (comme dans cette daube de The future is unwritten). Enfin, Mick Jones est traité à sa juste valeur et reconnu comme le pilier musical du Clash (au passage, Amok t'es gentil mais on veut bien bosser notre français dès que tu bosses ton anglais, Clash c'est du singulier pas du pluriel...) ainsi que celui qui resta au final le plus proche du fameux esprit originel. Clash était un foutu groupe parce qu'il fut un groupe en mouvement, en quête de quelque chose de nouveau et non pas ce qu'il finira par devenir avec ses substituts salariés au smic, à savoir un ridicule revival band avec une paire de guignols aux commandes.
    Je respecte Joe Strummer, je peux même dire que j'aime ce bonhomme mais, et il le reconnaîtra finalement assez vite lui même, il aurait mieux fait de se contenter de faire ce qu'il savait faire le mieux et pas chercher à devenir plus. Dommage qu'il n'y en ait pas eu un pour foutre son poing dans la gueule de Bernie Rhodes.
    Tiens, je vais me réécouter the dictator.
    Ah, dernier point, ça fait sacrément plaisir de revoir Pearl Harbour et Ray "security" Jordan.
    Merci du tuyau 7red (et, bordel, tu pouvais pas faire étudiant au lieu de Punk Rocker ?)
    Stay free.
    Hugo Spanky

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  3. Si Clash est du singulier, The "dictator" est du pluriel ! Donc : le Clash et les Dictators !!!! Ouèche

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    1. Dictator est une chanson de Clash que tu trouveras sur Cut the crap, carnaval.
      Niveau connerie tu obtiens le diplôme avec mention.
      Hugo

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    2. Effectivement : si vous décernez les diplômes c'est que vous en connaissez un rayon en matière de connerie. Vous avez même tout d'experts. Niveau maîtrise sans aucun doute... Toutefois, afin de parfaire vos connaissances en la matière, je vous con-seille la lecture du livre d'Yvan Audouart : "Lettre Ouverte aux Cons". Vous en apprendrez ainsi beaucoup sur vous-mêmes.
      C'est la toute première fois que je vois de prétendus bloggers insulter publiquement un commentateur qui se donne la peine de vous déchiffrer.
      Et là, sauf votre respect, je dis que t'as tort !!!!!

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    3. cher professor, je vous en prie, ne vous donnez plus la peine de nous déchiffrer, je suis sure que vous avez mieux a faire. merci d avance. pam

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    4. ;-) Pam je t'adore !
      Et si il fait encore chier , on lui envoie King Kong !
      Bises
      Hugo

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    5. Mesdames, Messieurs, Fort agréab' de voir que tout l'monde se sent super concernés, par les problèmes d'orthographe et de pluriels et j'sais pas trop quoi d'aut', mais comme joliment écrit dans l'intro, l'idée était surtout de partager une petite chronique d'un DVD de not' groupe chéri.
      Alors j'ai un peu d'mal à suivre les envolées lyriques des uns comme des aut' pour, me semble t-il, un jeu d'mots plutôt pas compris.
      On y gagne les références d'un livre et c'est vach'ment bien mais pour le reste, perso, je ne vois pas l'utilité de ces montées de tension pour un sujet hors concours !
      Je vais réfléchir à un papier sur les bienfaits et contournements de la langue française ...
      7red

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    6. Il peut se le carrer où je pense son livre. Si il l'a compris aussi bien que mon commentaire, vaut mieux pas qu'il en parle autour de lui, ça va faire chuter les ventes.
      Je relisais les commentaires laissés sur le précédent papier consacré à le Clash, c'est quand même extra, à chaque fois ça finit par des...clash !
      Ils restent toujours aussi fouteurs de merde finalement, les quatre du westway.
      Allez tous en chœur :
      Hate and war...An' if I get aggression
      I give it to them two time back !
      Hugo

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  4. allons bon, on recupere des profs sur le blog!!!!! a quand les leçons de morale , Messieurs!!!! bises a mr spanky, et mr 7 red, quand aux 2 autres..........pfffffff. pam

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    1. Je ne sais pas d'où on se les ait récupéré ceux là, c'est la première fois qu'ils se manifestent.
      Plein de bisous à toi Pam (et aussi à king Kong mais je garde ma carabine planquée dans le dos, on sait jamais)
      Hugo

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  5. The Clash, de l'énergie, de l'invention, du culot et de l'intelligence. Le plus beau témoignage que laissera notre génération derrière nous !
    Ce matin, j'ai appris beaucoup de choses en lisant ton article ! Superbe ….
    Ah oui …. Qu’est ce qu’on s’en fout des fautes d’orthographes, le plus important c’est de pouvoir s’exprimer, partager avec nous vos passions, vos coups de gueule etc ….Toujours un grand plaisir à découvrir vos papiers.

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  6. Ma simple contribution :
    https://www.youtube.com/watch?v=fOC0mDFkwUo

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    1. Merci pour ta contribution Hardos Tazieff, j'aurai jamais imaginé que ce papier nous mènerait là mais puisqu'on y est on va se l'écouter ce Les Dictatorss. ;-)
      Tant que je te tiens, depuis quelques semaines y a une pub qui refuse de s'ouvrir et qui me fait bugger quand je veux aller sur ton blog. Bon, c'est peut être mon pc ultra collector vintage qui n'arrive pas à suivre.
      Hugo

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    2. Comme quoi The Clash mène à tout... même à des échanges de commentaires surréalistes.
      En tout cas, une fois de plus, avec Ranx on se bidonne à s'en déboiter la machoire!
      Bon c'est pas tout ça mais j'ai "Le Petit Robert" à terminer moi...

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  7. Le dossier - ou l'affaire - The Clash reste un gros truc pour ceux de ma génération qui eurent 20 piges (un peu plus ou un peu moins) en 1977/78. Le quatuor concentra en quelques années tout ce qu'on avait investi à tort ou à raison dans le rock'n'roll et le punk rock, sa fin de comète. Perso, je n'ai jamais cru au barnum politique de Joe. Ses t-shirts Rote Armee Fraktion (Baader-Meinhof) étaient d'un goût plus que douteux. Le punk sonna heureusement la fin des illusions collectivistes et totalitaires pour une partie d'entre nous. J'avais rompu les derniers liens avec l'idéologie gauchiste post-68 quelques années avant, le jour où des copains avec lesquels je suivais un cours d'économie politique donnée par la mère de l'un d'eux me vantèrent sérieusement le régime des khmers rouges massacrant une partie de la population cambodgienne. J'étais écœuré. Je ne savais qu'une chose: l'artiste devait rester libre, point. Dans le Clash, je me sentais plus proche de Mick Jones, cet héritier de la pop rock attitude british avec ce qu'elle implique de glamour, d'insolence, d'attitude, d'humour, de pose... et de dérives plus destroy. Sur scène, ils étaient des guerriers soniques auxquels on voulait ressembler. A leur retour des USA en 79, ils s'étaient fait un look super mêlant des accessoires de cow-boys aux bases rockab'. Impeccables. 36 ans plus loin, je n'ai pas changé d'avis. Les meilleures compositions du groupe sont les moins opportunistes et Mick Jones était un grand mélodiste pop qui se foutait pas mal des "justes causes". Seule sa propre cause et sa peau valent le coup, c'est déjà pas mal, pour le reste... London Calling refait régulièrement 33 petits tours sur ma platine provoquant chaque fois le même plaisir depuis 1979. C'est tout ce qui compte, non ?

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    1. Entièrement d'accord avec toi sur les idéologies à deux balles et tout le baratin à la con.
      Mick Jones était et restera un putain de grand parmi les grands. Mon plus gros regret étant que Clash, du fait de son "départ" ne soit pas allé plus loin dans son appropriation du Hip Hop, ils étaient vraiment fantastiques sur la fin avec les influences New-yorkaises qui amenaient une modernité d'une efficacité redoutable à leur son.
      London Calling est un classique absolu en même temps qu'un enterrement de première classe, que pouvait-on apporter de plus au Rock'n'Roll après ça ? Mais c'est Sandinista et tout ce qui a suivit qui me régale le plus encore aujourd'hui, le Dirty Harry mix de Mag7, les maxis autour de Radio Clash, ceux de Combat Rock avec la basse à fond les gamelles, les dubs, la collaboration avec Futura 2000, l'album avorté (Rat patrol from Fort Bragg) et sa démentielle version de Overpowered by funk (7mns de folie furieuse). Toute l'émergence de ce qui fera le meilleur du son des 80's parfaitement pigé et maitrisé d'emblée de jeu par Mick Jones et Topper Headon.
      Et que dire de tout ce que produira Big Audio Dynamite, chope toi les 8 volumes titrés BAD Files ainsi que leur Entering a new ride, tu m'en diras des nouvelles tellement ça pulse d'une force et d'une créativité dingue.
      http://mondo-de-muebles.blogspot.fr/2014/03/big-audio-dynamite-bad-files-vol3.html
      Hugo Spanky

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  8. ooops suis bavarde, today, mais bon il est vrai que d écouter au moment , a l instant, ou on a envie c est top!!!! j aime clash, meme sans faire des discours ou autre, suispas assez pointue pour ça . mais je sais que l on peut savourer des moments bien a soi , ou partagés, c est bien aussi. bon voila bises a tous!! heu dsl , si jé fé des fote!!!!!

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  9. heu j ai pas signer!!!! pam

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  10. Quel groupe.... ils sont énormes

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  11. Aimer le clash en tenant des propos de droite, voir pire, cherchez l'erreur... Prendre ses lecteurs pour des cons, un réflexe bien FN ça... Si les lecteurs de ton blog ont laissé leurs cerveaux au vestiaire, qu'ils le récupèrent au moins en sortant...
    Le clash est bien le meilleur symptôme de la récupération du punk de toutes façons, et c'est encore plus probant aujourd'hui qu'hier... Le Clash n'avait rien à voir avec rock 'n' roll , ni le punk d'ailleurs... Juste le bon opportunisme au bon moment (ce groupe comme les Pistols a été créé par un manager je rappelle...). Brulez vos idoles et passez à autre chose. Merde. Ces pleurnicheries autour du Clash m'ont toujours agacé au bout du compte...

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    1. J'ai pas tout compris (et visiblement toi non plus) mais merci de ta participation. Ton dernier lavage de cerveau est récent, non ?
      Hugo Spanky (ne pas être anonyme quand on s'exprime je sais pas si c'est de droite ou de gauche mais c'est toujours un bon principe).

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